Tout sauf un ange.

MILOVANOFF Jean-Pierre

Jean-Simon Blaize, comédien raté, décide, à quarante ans, de tout quitter pour aller s’installer dans les Cévennes. Il fête son anniversaire avec ses amis dans un bistrot parisien et leur annonce la nouvelle. Cora, une actrice qu’il a connue à ses débuts a déjà, elle aussi, renoncé au théâtre. Ces deux personnages vont s’exprimer tour à tour au fur et à mesure des chapitres et leurs récits (relatant leur propre vie) font apparaître le vrai héros du roman : Georgio Vilanovitch, metteur en scène et dramaturge génial, qui tyrannise ceux qu’il dirige et qui est leur ami à tous les deux. L’avant-dernier chapitre est écrit par Vilanovitch lui-même et éclaire son autoportrait d’un regard différent.

 

On retrouve le talent maîtrisé de l’auteur de Dernier Couteau (NB février 2004) sachant créer des personnages attachants et vivants, rassemblés par les accidents de la vie. L’écriture est concise et légère. Le roman fait évoluer dans le monde du théâtre et sa construction en un récit à trois voix est originale.