Tout seuls

ACHARD Marion

Malo et son pĂšre sont en route pour aller chercher la petite Siloa Ă  son cours de violon. Brusquement la voiture dĂ©rape et se retourne. Le pĂšre est gravement blessĂ© et Malo, terrifiĂ©, fuit les lieux de l’accident . Il n’a qu’une idĂ©e en tĂȘte : si son pĂšre meurt, lui et sa soeur seront sĂ©parĂ©s. Il faut donc partir le plus loin possible. C’est le dĂ©but d’une longue course Ă  travers la France, vers le sud, vers le Maroc oĂč vit, peut-ĂȘtre, leur mĂšre.

 

Par le biais de cette course folle, Marion Achard, qui signe son deuxiĂšme roman pour la jeunesse, montre l’amour inconditionnel qui unit les deux enfants : ils sont seuls, mais avant tout, ils sont ensemble. L’analyse des caractĂšres qui s’affirment au long du rĂ©cit est intĂ©ressante : positif et Ă©nergique pour Siloa, rĂ©servĂ© et dĂ©terminĂ© pour Malo. À travers les diffĂ©rents personnages qui croisent la route des enfants, l’écrivain fait de brĂšves incursions dans le monde du cirque qu’elle connaĂźt bien puisqu’elle est jongleuse et voltigeuse) et dans celui des routards, montrant un univers plutĂŽt parfait mais peu crĂ©dible – tout comme la chance des enfants le long de leur pĂ©riple !