Mathilde a un super papa qui adore jouer avec elle mais voilà, dégotés sur vintage.com, le bon vieux Goldorak ou le robot-dinosaure ne l’intéressent aucunement, pas plus que les combats interstellaires où il l’embarque. Mathilde préfère jouer à la dînette, au papa et la maman ou faire un puzzle. Et quand on joue à Batman, pourquoi doit-elle mettre sa culotte par dessus son pyjama ? Et pourquoi faut-il qu’il introduise des terroristes et robots de guerre quand elle raconte un mariage princier ? Quant à Brocoliman et Courgettegirl… «Toute une éducation à faire » : celle de Mathilde ou celle de ce jeune père, ado attardé accro des super-héros et de Star Wars qui cherche à entraîner sa fille dans ses rêves et délires ? L’espiègle gamine saura vite le ramener sur terre et ce décalage fait la drôlerie de ce premier opus pétri de tendresse quoiqu’un peu répétitif. Gags d’une page ou d’une demi-page s’enchaînent, alternant scènes quotidiennes cocasses et scènes nées de l’imaginaire du père. Cette série d’ « impairs » amusera les jeunes, et les papas se régaleront. (E.E.H.)
Toute une éducation à faire (Père ou impairs ; 1)
PIQUET Seb