Marie déclare à Martin qu’elle est amoureuse de lui. Il plane, croit rêver mais n’ose pas l’embrasser. Une heure plus tard, alors qu’ils terminent le travail commun à remettre à leur enseignant, Marie se rétracte et propose de rester simplement amis.
Un vide de plus à combler pour Martin qui a perdu sa mère il y a cinq ans, et enterre son chien le soir même. Son père dépressif n’est pas d’un grand secours. Heureusement, Martin a des amis et a hérité de sa mère une capacité à réagir, à réfléchir à ce qui lui arrive. Il se rappelle le titre d’un livre ancien (repris pour ce roman ) et sait qu’il doit apprendre à repérer les dragons qui se dissimulent parfois derrière le reflet de visages séducteurs renvoyé par les miroirs. Le texte, aussi bref que sensible et profond, a beaucoup d’atouts pour toucher les collégiens qui ont déjà vécu un premier chagrin amoureux.