À Franconville, en banlieue parisienne, Jacques, Sylvie, Boris mènent la vie ordinaire d’individus ordinaires avec leurs voitures, objets de tous leurs désirs, de tous leurs bonheurs, de tous leurs malheurs aussi. Ils aiment, se séparent, se retrouvent.
Dans son style bien particulier, presque magique, déjà remarqué dans ses précédents livres (Zénith, NB mai 2009), Jean Grégor procède par petites touches, chacune contribuant à la création de sa galerie : lieux, êtres, relations, métiers, voitures naturellement. Et c’est ainsi que la vie se construit, évolue, les bonheurs sont tranquilles, les malheurs n’ont rien d’exceptionnel. L’atmosphère reste calme mais prenante et on ne lâche pas l’ouvrage avant le dénouement qui, d’ ailleurs, s’inscrit plutôt comme une prolongation… en douceur.