Deux Ă©crivains, trĂšs diffĂ©rents, considĂšrent que les voyages en avion, qui permettent de passer trĂšs vite dâun continent Ă lâautre, ne rapprochent pas les humains et nâaident pas Ă connaĂźtre en profondeur la Terre, notre monde. Ils dĂ©cident dâen faire le tour en cent jours en restant au contact du monde rĂ©el, le sol ou lâeau. La lenteur du temps qui passe, notamment en bateau, et ce contact avec la nature leur font dĂ©couvrir la vĂ©ritable AmĂ©rique en traversant les Ă©tats historiques du centre du pays, la sĂ©rĂ©nitĂ© japonaise Ă travers les vallĂ©es, montagnes et petites rues, la course folle de la Chine avec le gigantisme immobilier, et la Russie profonde, malmenĂ©e par lâHistoire, avec ses bouleaux, ses villes glaciales et tristes que traverse le TranssibĂ©rien. Des remarques pertinentes, des observations originales, quelques rĂ©flexions sur notre monde, Ă©mergent de chapitres courts, de phrases souvent trop longues et manquant d’entrain. (P.B. et D.D.)
Travelling : un tour du monde sans avion
GARCIN Christian, VIEL Tanguy