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Suite et fin du voyage de René Caillié (Dans l’intimité des terres. Abdallahi : première partie LJA, mai 2006). Sur une pirogue chargée d’esclaves Abdallahi et Arafanba approchent de Tombouctou. Déception à l’arrivée : la ville n’est que ruines et poussière, le danger rôde, Arafanba, venu assouvir sa vengeance, est décapité. René, emportant la tête de son compagnon d’aventure, se joint à une caravane sous l’identité d’un pèlerin égyptien. La traversée du désert n’est que brimades, souffrances et hallucinations. Epuisé, quasi inconscient, il réussit à atteindre Fez puis Tanger.
Peu de texte pour suivre l’épopée de ce curieux personnage fragile, à la volonté obsessionnelle, à qui ce voyage laissera une marque indélébile et dont il aura du mal à retracer le périple des années plus tard. Dans une mise en scène très cinématographique, des images réalistes, véritables tableaux de peintre, des portraits d’hommes farouches évoluant dans une palette aux couleurs de l’Afrique allant du rouge, quelquefois très sombre, aux blancheurs éblouissantes du sable sous le soleil du désert. .