Très chère Sadie

Alors qu’elle assiste aux funérailles de sa grand-tante Sadie âgée de cent cinq ans, Lara Lington, londonienne de vingt-sept ans, associée d’un cabinet de recrutement, entend une voix lui demander d’arrêter la cérémonie. Le fantôme d’une Sadie très rajeunie souhaite vivement récupérer un mystérieux collier avant l’incinération. Bien malgré elle, Lara se transforme en fin limier au travers de péripéties amoureuses et professionnelles s’enchaînant de façon dramatique ou burlesque. Une relation extraordinaire se noue entre la nièce et le spectre de la tante, entre agacement, tendresse, émerveillement, humour.  Célèbre à Londres et outre-Manche, Sophie Kinsella (Lexi Smart a la mémoire qui flanche, NB juillet 2009) campe, avec la drôlerie qu’on lui connaît, deux héroïnes déjantées et très attachantes. Si l’une est diaphane et virulente, l’autre se débat dans le monde contemporain avec une naïveté pleine de charme. L’expérience amoureuse, passée, présente ou future, est le lien intergénérationnel qui leur permet d’échanger sans préjugé. Comment ne pas rêver d’avoir, comme Lara, un ange gardien version tante Sadie, drôle et imprévisible, certes, mais tellement clairvoyant ?!