Triste jeunesse

NEDALI Mohamed

Saïd, jeune Marocain de vingt-six ans, purge une peine de prison et raconte son histoire. Depuis l’école primaire il a un ami de coeur, Younès, dont il partage les peines, et l’amour de sa vie est la jeune et belle Houda : il l’a rencontrée à la faculté, en première année de bio-géologie. Après quatre ans d’études ils ont tous deux obtenu leur licence, mais ensuite, tous deux recalés au concours de l’École normale acceptent de travailler dans un riad dont le patron français ne tarde pas à séduire Houda… et c’est le drame. L’auteur décrit de façon naïve et réaliste le peuple marocain d’aujourd’hui, la semi-libération des moeurs des jeunes et la déception des étudiants qui, même diplômés, ne trouvent pas de travail. Les trois personnages principaux sont attachants et le lecteur vit avec eux des aventures plus ou moins tragiques même si, comme dans La maison de Cicine (NB juillet-août 2011), le récit peut paraître parfois caricatural.