Trois gouttes de sang grenat

LEGRAIS HĂ©lĂšne

Perpignan, 1890. Auguste Laborde, aprĂšs la mort de son pĂšre, a repris la joaillerie familiale ; il n’aime que son mĂ©tier et nĂ©glige la jeune Ă©pouse qui lui a Ă©tĂ© imposĂ©e par sa mĂšre. Il installe un atelier loin de la maison familiale et s’aperçoit un jour qu’une cloison disjointe lui permet d’assister aux Ă©bats des pensionnaires d’une maison close voisine. Tout se complique lorsqu’il est le tĂ©moin involontaire d’un crime
 HĂ©lĂšne Laborde (La Guerre des cousins Buscail, NB juin 2013), longtemps journaliste, est revenue s’installer Ă  Perpignan, son pays d’origine. Chaque annĂ©e, elle publie un roman qui met en lumiĂšre l’histoire ou les spĂ©cialitĂ©s du pays catalan. Cette fois c’est le travail des pierres prĂ©cieuses de la rĂ©gion, les grenats, dont l’éclat Ă©voque les gouttes de sang. Les personnages sont bien ciblĂ©s, la description du travail de crĂ©ation de l’orfĂšvre est intĂ©ressante. Nombreux sont les dĂ©tails concernant les pratiques sexuelles. Commençant en roman de dĂ©tente, le livre se transforme rapidement en roman policier, Ă  la chute prĂ©visible. (E.L. et N.C.D.)