Le Papy ne peut s’empêcher de penser à sa grande guerre, celle qu’il a faite en 40 alors qu’il était le clairon du régiment. Il continue à raconter ce temps-là à sa nièce, une originale conductrice de « taxi-clairière » (sic), et comment il a enterré son instrument à Gleu-Les-Lures au cours d’une grande bataille. Parti en une sorte de pèlerinage, il retrouve le lieu de la cache, mais le clairon a été découvert. Il est devenu pour le village voisin le symbole de la bravoure des soldats, le signe des bons électeurs patriotes récupérés par le maire pour le scrutin imminent. L’arrivée du grand-père sera l’occasion d’épisodes burlesques, ce dernier refusant de se laisser enfermer dans une mascarade….
Une gentille pochade autour d’un anti-héros vieillissant dans un monde animé par des illustrations très spécifiques réalisées à la palette graphique. Beaucoup de naïveté dans les traits et les couleurs contrastées en concordance avec le petit monde surréaliste du grand-père et de sa nièce.