Massachusetts. La riche, séduisante, autoritaire procureur Monique Lamont, héroïne récurrente de l’auteur, charge son collaborateur, le play-boy Win Garano, d’élucider le meurtre d’une jeune britannique mal-voyante commis quarante-cinq ans auparavant et attribué sans preuves à l’« Étrangleur de Boston ». Cynisme politique, intervention du FBI et de Scotland Yard, soutien à une association d’enfants roumains, secrets maléfiques, rôle de la mafia dans des vols de cuivre servent d’ingrédients à l’enquête.
Ce récit peu crédible repose sur une intrigue confuse où « le mensonge règne ». La recherche d’un coupable dans des cambriolages simultanés est source d’obscurités supplémentaires que la conclusion n’éclaire pas suffisamment. Dans Tolérance zéro (NB février 2008), Patricia Cornwell avait conçu un scénario où ses héros s’efforçaient d’éclaircir une affaire aux bases similaires : ce dernier opus tient du remake.