Marie apprend que son corps a été artificiellement créé à partir de différents éléments humains prélevés sur les corps de six jeunes filles toutes douées de qualités et compétences hors normes. Cette composition, effectuée dans le but avoué de faire d’elle une tueuse à gage sans état d’âme, la révolte, mais Marie se soumet et fait ce pour quoi elle a été conçue au service de la multinationale Hydra. Pourtant l’inconcevable se produit et son inhumaine carapace se fendille, laissant place aux questions, aux émotions et même à l’amour. Marie prend tous les risques pour découvrir la vérité. Où l’on retrouve l’héroïne de Resurrectio (NB janvier 2015) sans qu’il soit jamais dit qu’il s’agit d’un second tome ! L’idée de base de ce volume peut à première vue paraître un peu glauque, pourtant passé le premier hoquet, elle donne corps à une quête identitaire inattendue, émouvante et haletante. Au fil des pages l’héroïne si glaciale du début finit par devenir attachante : elle n’est pas finalement si forte et inaccessible. Illustratrice de BD, Amélie Sarn a l’habitude de la concision et de l’essentiel, qualités qui se retrouvent dans son écriture. (M.-F.L.-G. et K.C.)
Trop humaine ; 2
SARN Amélie