Tseu Hi, la dame Dragon (Les reines de sang ; 1)

Pékin, 1848. Sous l’oeil amusé de Xhingzen, une jeune fille mandchoue, un jeune mendiant se fait piétiner par l’escorte du grand eunuque impérial. Il implore son aide et lui propose ses services. Mais seuls les eunuques peuvent servir dans la cité Interdite. Xhingzen lui lance quelques piécettes pour le spectacle, avant de subir les foudres de son père. Le lendemain, Li Lieng Ying, le mendiant, s’est décidé : il se fait castrer par Bi le Cinquième et Liu-la-fine-lame. Xhingzen, elle, est surprise nue avec son cousin. C’en est trop pour son père qui décide d’en faire « une des putains de l’empereur ». Se retrouveront-ils dans la cité interdite ? Tseu Hi raconte l’incroyable histoire d’une jeune bourgeoise intrigante qui, avec l’aide d’un garçon venu de rien, deviendra successivement concubine, seconde épouse et finalement impératrice de Chine ! Le premier volume de ce diptyque s’attache à la complicité de celui qui s’est fait eunuque pour sortir de la misère et de celle qui ensorcellera l’empereur avec son sexe et son savoir-faire. Le dessin de Mantovani restitue avec bonheur l’atmosphère de la Cité interdite, le faste comme les intrigues de cour et les scènes dignes du kamasoutra. Une lecture des plus agréables ! (C.D. et A.D.)