Dans une bourgade près de Liège un enfant de treize mois disparaît. Le juge d’instruction et deux agents chargés de l’enquête se heurtent très vite à des omissions, des contradictions et des invraisemblances chez les témoins ou prétendus tels. La mère du bébé se révèle particulièrement méticuleuse et obstinée : elle trouve toujours des explications aux arguments qui lui sont opposés par les policiers dont l’humanité paraît plus forte que la perspicacité. L’affaire Dutroux, objet de références appuyées, ne semple pas avoir développé les moyens mis en oeuvres.
Dans de précédents romans (Hélène Vanneck, NB avril 2002, Les fausses innocences, NB juin 2005) Armel Job avait basé ses intrigues sur les liens de parenté et les difficultés relationnelles. Ce dernier opus développe des thèmes identiques dans un cadre mi-policier, mi-psychologique et glisse souvent vers le mélodrame. Il y manque la crédibilité, malmenée par les agissements parfois naïfs des participants, pour accrocher l’attention jusqu’au dénouement.