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An 2023. Tout en commençant une partie d’échecs on line à distance, M. Sul et M. Shaïpang, respectivement chefs des services secrets du Califat et de la Chine, font s’affronter leurs pions dans le désert du Xinjiang. Anatoli Dorvechess (dit « Chess » ou échec en anglais), le mercenaire kazakh, y est envoyé par des commanditaires dont il ignore tout pour détruire un fortin. Un garçon fragile y est détenu, que Chess délivre et ramène avec lui et que d’autres mercenaires à la solde du Russe Tzatov veulent récupérer. Mais quel est le but du traitement médical que subit l’enfant ?
Le scénario est éclaté, ce qui est habituel dans un premier tome. Les maîtres espions parlent stratégie à mots couverts en utilisant le vocabulaire des échecs : c’est amusant. S’il est lisible, le graphisme manque de séduction, les attitudes sont figées, un peu malhabiles dans l’action, les décors pauvres, les coloris assombris avec des aplats noirs. Une série qui se cherche ?