Tuer, ne pas tuer

AÏTMATOV Tchinguiz

Le jeune hĂ©ros soviĂ©tique de ce court roman est un doux rĂȘveur. On pense au “ravi” de la crĂšche. Il est puceau, romantique, prĂȘt Ă  tomber amoureux de la jeune effrontĂ©e qui l’a invitĂ© Ă  danser. Mais la guerre est dĂ©clarĂ©e et Serge doit partir au combat. Sa mĂšre le supplie de ne pas verser le sang. Cruel dilemme. La guerre, c’est tuer ou ĂȘtre tuĂ©. Dans le train qui l’emporte, le bruit des roues scande l’interrogation cruelle et insoluble.

 

Plus que la nostalgie Ă©voquĂ©e dans les prĂ©cĂ©dents romans de Tchinguiz AĂŻtmatov, Ă©crivain de langue russe pressenti plusieurs fois pour le Nobel de littĂ©rature, c’est de l’effroyable tragĂ©die Ă  venir qu’il s’agit.