Luce a pris une résolution : imposer une auxiliaire de vie à sa mère. Odieuse, la vieille femme en veut à la terre entière, s’obstine à vivre dans une maison sordide et s’emploie à empoisonner la vie des autres. Luce, divorcée, esseulée, a gardé un côté fleur bleue et fonde d’illusoires espérances sur la rencontre d’un ancien camarade de classe. Elle se heurte à la malignité maternelle comme à celle du village.
Centré autour d’une relation mère-fille, et non dépourvu d’humour, l’ouvrage est une peinture au vitriol du quotidien, de la vieillesse mais aussi de la jeunesse : la fête au village offre une galerie de personnages souvent risibles tout en révélant leurs souffrances. Si la plume impitoyable de l’auteur cerne les bassesses et les compromissions, elle laisse filtrer une lueur de compassion.