Le 12 novembre 1918, sur le secteur de Verdun, Camille Heurtevent, porté disparu, réussit à s’extraire d’une tranchée, écartant cadavres et gravats. Désorienté, il ne parvient pas à se souvenir de la raison de sa présence dans cette forêt… Un seul nom affleure à sa mémoire : Marisso. Après deux jours d’errance, Camille est recueilli par Louise, une institutrice, veuve de guerre, qui saura lui apporter assistance et, plus tard, son amour. Face au jugement des villageois, Louise devra partir et sera mutée en Auvergne, son pays natal et, aussi, celui de Camille !
L’intérêt de ce roman pourrait résider dans l’étude, un peu mince, du recouvrement de la mémoire par un blessé de guerre, mais, ainsi que dans ses précédents ouvrages (Les sentinelles du printemps, N.B. déc. 2004), Jean-Pierre Leclerc place l’Auvergne, ses paysages, ses mentalités, au coeur de son récit.