Un beau jour après ma mort

Arthur et Jo ont 14 ans : leur amitié d’enfants s’est transformée en sentiment amoureux. Quand le père d’Arthur organise au Kenya une expédition scientifique sur les pentes du volcan sacré, le Mingui, « source du temps » selon la légende, ils sont du voyage. Où sa chute dans le cratère va-t-elle conduire Arthur ? Vers quelle découverte ?  Quand il réapparait alors qu’on le croit mort, combien de temps s’est-il écoulé à la surface ?    Le sujet de ce roman est bien là : une réflexion sur le temps qui passe différemment pour les uns et les autres, sur la séparation qui éloigne. La fiction cristallise cette question puisque Jo a vieilli de dix ans quand Arthur la rejoint, identique à lui-même. Difficile de retrouver le même tempo ! À l’âge des deux personnages, dix ans, c’est beaucoup. On se laisse prendre au jeu de la force des sentiments malgré quelques invraisemblances. Et on adhère sans réserve au récit du voyage vers la « source du temps » à travers une belle légende. Deux atouts pour un roman au goût d’aventure entre réalité et imaginaire. (M.-J.C. et C.B.)