Un caillou au fond de la poche

Henri et Daisy sont les meilleurs amis du monde. Henri est surdoué, autiste, petit pour son âge, et vit seul avec sa mère avocate sévère. Daisy vit dans une famille nombreuse et chaleureuse, elle est grande, noire, et moyenne en classe. Henri aide Daisy pour ses leçons et ses devoirs ; Daisy conseille Henri pour s’habiller, pour apprendre à se comporter « normalement » avec les autres, mais surtout elle est un rempart contre les « Chevaliers infernaux », un clan de quatre garçons qui le harcèlent.  Ce roman sur la différence et le harcèlement est bien construit et reste bien à hauteur d’enfant. Les questionnements d’Henri qui a déjà du mal avec les codes sociaux n’en sont que plus bouleversants. C’est une professeur de Français qui va aider Henri à s’en sortir par l’intermédiaire d’un caillou « magique » et en lui racontant un conte. Le procédé semble un peu artificiel et bien éloigné des réalités de la vie. Enfin il faut avoir à l’esprit que ce roman est écrit par une auteure suisse, il y a donc quelques différences dans le système scolaire, et la monnaie se compte en francs… ce que l’éditeur aurait pu aisément « corriger ». (A.E. et F.E.)