William Jordan, biologiste quadragénaire et solitaire, adopte au fil des jours le chat européen Darwin, débarqué dans son jardin. Entre confrontation et apprivoisement progressifs, marquage de territoire et proximité physique, méfiance et intimité, Jordan renonce progressivement à sa liberté individuelle. Découvrant sens de l’espace, rituels et angoisses viscérales de son chat, Jordan apprend que Darwin est atteint du Virus de la Leucose Féline et entreprend de le soigner avec patience et coeur… jusqu’au bout.
Il aura fallu à l’auteur, entomologiste et professeur à l’université de Californie, dix ans de relation avec la gent féline pour offrir ce témoignage complice. Jordan livre de sympathiques réflexions sur le processus physique et mental de la parole, l’instinct paternel, l’incapacité à dresser un chat, etc. À maints égards la vision de la vie humaine lui paraît être une caricature. Il décrypte le plaisir profond de la communication avec un autre être vivant et l’importance de la tendresse, non affaire d’espèce mais de coeur et de présence. Un livre tendre qui confirmera les amoureux des chats dans leur relation unique.