Rappelons l’essentiel : les Dieux ont pris possession de la Terre. C’était en 2047 dans le tome 1 de la saga. Les tomes suivants remontaient le temps pour montrer comment ils avaient procédé. Cette fois-ci, nous sommes à la fin de la guerre en 1945. Une forteresse volante américaine rallie la Bavière pour déposer la reine de la neige et le danseur noir, « soleil levant », à proximité d’un château occupé et défendu par des forces considérables. Ils découvrent un lieu invraisemblable qui cache l’arme secrète de Hitler : trois robots surpuissants. En un combat homérique, ils les détruisent.
Et voilà un nouvel épisode. Quel intérêt ? Quelle logique dans la saga ? N’était le graphisme de qualité, capable de mettre en scène les aventures abracadabrantesques de personnages élégants dans des décors somptueux, tout le reste est totalement surréaliste, au-delà de toute logique si l’on prend le récit au premier degré. Par contre, à un degré de niveau nettement supérieur, ces aventures deviennent drôles, régalent par l’absurdité du propos, et incitent à attendre sereinement les extravagances de la suite.