Depuis des millénaires, il existe des chiens errants, tant dans les pays riches que les pays pauvres, dans les campagnes et les villes. Ils se regroupent autour des immondices, ou vivent en bandes dans les parcs, savanes ou forêts. Ils prolifèrent dans les pays en proie aux guerres civiles ou tribales, se nourrissant des cadavres des victimes que l’on n’a pas eu le temps d’enterrer. Presque partout les autorités les pourchassent pour les éliminer, au grand dam des organisations de défense des animaux.
Sur ce sujet d’un intérêt très relatif s’adressant à un public restreint, l’auteur raconte sa recherche de ces bêtes à travers le monde. Une série de reportages ennuyeux, noyés de détails et truffés de noms que le lecteur est supposé connaître, avec quelques rares descriptions imagées de certaines villes. Loin de la qualité de son roman précédent (L’explosion de la durite, N.B. avr. 2007), ces pages manquent vraiment de saveur.
P.B.