Fils unique d’une famille presque ordinaire, Christian manifeste très tôt des grandes dispositions pour les sciences. Après l’Ecole Normale Supérieure, il est embauché dans l’entreprise américaine de son oncle, à la pointe de la recherche scientifique. Il se concentre sur la branche génétique et travaille sur « l’homme augmenté ». Mais il se met à douter, se pose des questions existentielles après la découverte de Teilhard de Chardin. Lors d’un retour chez ses parents en France, la révélation d’un secret de famille fait basculer sa vie. François-Régis de Guenyveau, jeune écrivain de vingt-neuf ans, signe un ouvrage à la fois d’anticipation et d’introspection. Les découvertes scientifiques sur les manipulations génétiques, les progrès en biologie, notamment sur le vieillissement, ne peuvent pas laisser indifférents les savants qui sont à l’origine de ces avancées. Pris de vertige entre foi dans le progrès et réflexions sur la vie et les hommes, nombreux sont les chercheurs qui s’interrogent sur leur place dans la société et croient en la nécessaire synthèse entre science et divin. Certes, si ce premier roman n’échappe pas à quelques maladresses, il peut aussi faire réfléchir les démiurges de la recherche et les êtres humains que nous voulons demeurer. (L.D. et M.Bo.)
Un dissident
GUENYVEAU François-Régis de