Une fois n’est pas coutume, ils sont tous là au début de ce volume ; cela ne va pas durer ! À Djibouti, la famille Nombril au grand complet, et tous ses acolytes favoris (l’acteur Corey Brandt, le lézard Beverly…) courent et luttent pour échapper à Bonny la pirate (voir tome 3, NB mai 2013). Cette formalité effectuée, un mystérieux film dans un cinéma abandonné suggère aux jumeaux que l’Atlantide, l’objet de leur quête, serait située au pôle nord. Enfants et parents se font parachuter sur une base polaire, où il sont immédiatement capturés par une méchante, associée de Sir Edmund. Celia et Oliver parviennent à s’échapper. Les voilà partis en traineau sur la banquise.
À force, ces deux anti-aventuriers commencent à savoir se débrouiller seuls, ou presque. Un ou deux deus ex machina seront néanmoins nécessaires pour les sortir d’impasses. Comme l’invraisemblance est la marque de fabrique de cette tétralogie, on s’en amuse au lieu de s’en offusquer! Humour décalé, émissions de télé et aventures font toujours bon ménage, avec peut-être un chouia moins d’inventions et de personnages secondaires farfelus. Il y a bien deux dragons et un étrange facteur en montgolfière, mais bon… Comme pour les jumeaux avec la télévision, ces péripéties rocambolesques auront au passage permis aux lecteurs de se familiariser avec la géographie mondiale et les grands mythes. Pas si mal!