Été 63 dans le Connecticut : la famille Kessler a loué une maison au bord d’un lac. Natalie et Alice, dix-sept et quatorze ans, font la connaissance de leur voisin Thomas Bayber, jeune artiste peintre. Celui-ci se prend d’amitié pour Alice. Natalie, indifférente en apparence, cherche aussi à attirer son attention. Une sourde rivalité se développe entre les deux soeurs. Quarante ans plus tard, devenu célèbre, Thomas dévoile les portraits des jeunes filles peints cet été là. Dans quel but ? Chercherait-il à retrouver leur trace ? Ce premier roman d’un auteur connu pour avoir écrit des nouvelles obéit aux règles du genre : allers et retours sur plusieurs décennies, indices progressivement distillés, personnages ballotés par la vie. À la fois étude de caractères et résolution d’une énigme, le récit est très touffu et noie l’intrigue principale dans une surabondance de détails. L’écriture trop policée et édulcorée rend mal la jalousie, le désir de vengeance et la détermination machiavélique de certains protagonistes. L’histoire s’enlise dans les bons sentiments et l’intérêt s’émousse. (M.-A.B. et N.C.D.)
Un été 63
GUZEMAN Tracy