Un été à Coppet

L’été 1816, Napoléon est prisonnier à Sainte-Hélène. Sur les bords du lac Léman, dans son château de Coppet, Madame de Staël, entourée de sa fille Albertine, de son gendre, le duc de Broglie, et d’amis genevois, est inquiète des événements qui se déroulent en France et cherche à sauver son pays de la contre-révolution menée par l’extrême droite. Sous couvert de monter une pièce de Voltaire, La mort de César, elle rassemble témoignages et commentaires sur les aspects positifs du pouvoir impérial en redécouvrant les mérites de l’Empire et de son chef. La découverte d’un exemplaire, copié à la main, du manuscrit venu de Sainte-Hélène, a conduit Erik Egnell, ancien diplomate et auteur d’ouvrages historiques, à se lancer dans une enquête approfondie sur les origines de ce texte. Ses recherches l’ont amené à s’intéresser aux derniers échanges entre Napoléon et son ennemie de toujours, Madame de Staël. L’auteur use habilement d’un procédé classique : une correspondance épistolaire adressée par la châtelaine de Coppet à son amie la duchesse de Duras. Il mêle la réalité et l’imaginaire et livre un roman historique qui, malgré un style un peu convenu, reste plaisant.