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Félicien, enfant adopté à l’âge de trois mois, habite Paris et grandit sans problème dans une famille aimante. Vers douze ans viennent des questions auxquelles répond toujours sa mère. À sa majorité, il peut consulter son dossier et il se précipite à la DASS en dépit des conseils de celle-ci qui l’encourage à passer son bac d’abord . Il découvre alors qu’il est né d’une mère algérienne, domiciliée à Alger. Choc, échec au bac : il prend la décision de traverser la Méditerranée et part sur ses traces. Dans une Kabylie rude et pauvre, la rencontre avec sa grand-mère est émouvante : elle lui apprend la mort récente de sa mère.
Lecture agréable, récit attachant plus descriptif qu’introspectif assez idéalisé. L’auteur n’a pas cherché à traiter le problème de l’adoption dans toute sa dimension. Elle privilégie un cas heureux, sans dramatisation comme elle l’avait déjà fait dans Pourquoi j’ai pas les yeux bleus ? (LJA, octobre 2003)