Un faux boulot

Je ne veux pas faire comme mon père, métro-boulot-dodo… Plutôt animateur de maison de vacances ! Bon, ce sont des handicapés, mais ils peuvent m’aider. Il y a les violents, ceux qu’il faut tutoyer, ceux qu’il ne faut surtout pas tutoyer… Le roi de la gaffe, c’est moi ! Et maman qui veut que j’aie un vrai boulot, un CDI quoi ! Me voilà cette fois avec des fauteuils roulants, super pour visiter le poulailler du voisin. Clara est aussi animatrice, mais j’ai encore gaffé : elle a un petit copain. La vie, quelle galère…La vie quotidienne de ce fils unique est plus gaie qu’il ne le pense, seulement ce n’est pas un optimiste, plutôt un névrosé. Le dessin est simple, sans grandes nuances, pas loin d’un strip américain, toujours en deux couleurs. Le scénario peut apparaître caricatural, car insistant sur la tristesse, l’incompréhension… L’auteur veut probablement témoigner du vécu des handicapés, malheureusement l’album manque de nuance ou de suggestion. (Br.A. et E.B.)