Mademoiselle Blanche doit venir goûter, et c’est branle-bas de combat chez Anatole. Mais aucune recette de gâteau ne marche. Chacun des amis propose alors d’ajouter à la mixture un élément, un légume indispensable selon les grands-mères respectives. Un peu perplexe, Anatatole obtempère, sauf pour la suggestion peu ragoûtante de la grenouille. Le résultat, pour le moins déconcertant pour un dessert puisqu’il tient davantage de la soupe, semble cependant convenir à tous les convives.
L’univers de Voltz est peuplé d’objets du quotidien et autres, détournés de leur vocation initiale, pour donner du relief aux personnages cernés comme un vitrail. Papiers découpés, tissus, bois, métaux et ficelles complètent la mise en scène d’une expressivité réjouissante. Mais le scénario reste classique : soupe conte gâteau. Si l’histoire est bâtie sur un rythme ternaire, la chute est décevante, malgré l’alternative proposée par la grenouille dépitée. (M.-C.D.)