Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit

ORMESSON Jean d'

Toujours amoureux de la vie, Jean d’Ormesson revient dans ce vrai-faux roman-kalĂ©idoscope sur la vie en gĂ©nĂ©ral, sur ce qui la rend belle, ce qui l’a rendu heureux mais aussi sur ce qui en fait un immense point d’interrogation. Il revisite encore (C’est une chose Ă©trange Ă  la fin que le monde, NB octobre 2010) les thĂšmes qui lui sont chers, avec une profondeur Ă©mouvante : souvenirs de jeunesse, de voyages, considĂ©rations sur l’amour, la modernitĂ©, la beautĂ©, la vĂ©ritĂ©, le bonheur de l’écriture, le temps qui passe, la finitude humaine, Dieu en qui il voudrait croire de toutes ses forces. Sous l’élĂ©gance de l’écriture, les phrases ciselĂ©es et l’apparente lĂ©gĂšretĂ©, pointent la nostalgie et le discret dĂ©sespoir de qui sent approcher le jour oĂč il lui faudra quitter cette terre et la femme aimĂ©e. À la fois cabotin et sĂ©rieux, se posant en Ă©ternel Candide, il passe en revue tous les questionnements sans rĂ©ponses face au mystĂšre de l’univers. C’est un feu d’artifice, un festival de mots que nous offre ce vieux jeune homme.