Dans ce court récit autobiographique, Macha Méril quitte le ton enjoué de Ce soir, c’est ta fête (NB mai 2006) pour dévoiler son drame le plus intime : celui de ne pas avoir eu d’enfant. Elle s’est sentie mourir le jour où elle a compris qu’elle ne pourrait jamais donner la vie ni la transmettre. Elle s’est alors considérée comme le maillon inutile d’une chaîne rompue, à demi-femme, puisqu’elle n’est pas mère. Malgré son intelligence, sa gaieté, sa beauté intemporelle et les succès qu’elle remporte elle se dit sans avenir et sans espoir. Elle ressasse indéfiniment cette blessure inguérissable à laquelle elle attribue ses échecs amoureux. Malgré les apparences d’une vie bien remplie, cette frustration la ronge et la détruit. Elle a cependant le courage de raconter son désespoir à travers ce texte pudique et émouvant, dont tous les mots sonnent juste dans leur amertume.
Un jour, je suis morte
MÉRIL Macha