Bruno, treize ans, vit avec ses parents dans une cité insalubre près de Valence. Les services sociaux les mettent en garde contre le danger de rester dans leur appartement et les incitent fortement à déménager. Bruno, angoissé à l’idée de devoir quitter son quartier, ou d’être placé dans un foyer, se réfugie chez le grand-père d’un ami de classe dans le Vercors. Il découvre l’histoire d’un réseau de Résistance dont a fait partie l’Abbé Pierre pendant la guerre. S’inspirant de lui, il décide de résister et tague les murs de sa cité. Poursuivi par des policiers, il tombe et se blesse légèrement. La cité poursuit alors son action.
À partir de faits divers médiatiques, et de la réalité de certains quartiers, l’auteur met en place un scénario imaginaire assez peu convaincant. Différents thèmes sont abordés sans beaucoup de cohésion : la Résistance dans le Vercors, la vie des cités, les services sociaux, la vie rurale. Malgré des personnages sympathiques et une famille où la tendresse domine, l’histoire manque de conviction et de rythme. Le style classique, légèrement désuet, semble un peu décalé et ne peut provoquer une vraie émotion.