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Trois voix se partagent ce livre : en 1957, celle de Ma, l’émigrée russe qui écrit à l’homme de sa vie sa joie d’avoir jeté l’ancre en Israël avec son fils Kostia ; celle du fils de Kostia qui écrit son journal entre 1980 et 1992 et raconte son adolescence, l’assassinat de sa mère, avocate engagée, son séjour dans l’armée… La troisième voix, au présent, est celle de Sonia, soeur de Kostia, mathématicienne surdouée. C’est une blessée de la vie. Elle découvre l’amour et le poursuit sous les traits d’un jeune Arabe habitant de l’autre côté du mur.
Trois époques, trois façons de vivre Israël, entre grande et petite histoire. La mise en évidence de la complexité des relations humaines et le plaidoyer sous-jacent pour une politique de dialogue en vue de la paix sont moins réussis que dans Dix mille amants (N.B. déc. 2005) qui abordait le même sujet.