Un palais de cendres et de ruines ; 3

Revenue à la Cour de Printemps, Feyre n’a qu’une idée : déjouer les manoeuvres de Tamlin qu’elle a aimé et qui l’a trahie. Devenue espionne et dupe par et à cause de l’amour, Feyre met en place sa vengeance avec froideur, méthode et violence. Qu’est devenue l’amoureuse des volumes passés ? Autour d’elle, nombreux sont ceux qui vont en payer le prix dans une ambiance de révolte alimentée de secrets, de revirements de situations et de guerre destructrice et fatale.   Quelques longueurs retardent la « mise en orbite » de ce dernier volume mais, quand l’histoire repart, c’est avec force actions, malversations, luttes intestines et combats mortels. L’ambiance est sombre et la teneur des sentiments n’est pas porteuse de tendresse. Par ailleurs, il est bon de souligner que l’auteure a su maintenir l’équilibre entre ses héros et la vie parallèle des autres personnages, qui tissent des liens et évoluent chacun entre difficultés et épanouissement, créant ainsi quelques diversions bienvenues. Cette trilogie est, paraît-il, « incontournable ». Sans aller jusque-là on peut la dire vraiment bonne pour les passionnés de fantasy et les amateurs de gros bouquins. (M.-F.L.-G.)