Camélia a trouvé un petit livre oublié sur un banc. À l’intérieur, des mots manuscrits semblent ne s’adresser qu’à elle. Très vite, elle se rend compte qu’elle n’est peut-être pas la seule destinataire de ces messages. Si son copain Hervé s’en fout ; elle veut savoir. Son enquête l’amène à rencontrer des inconnus, dont un jeune auteur séduisant qui ne pense qu’à draguer et l’emmène dîner à Paris. Elle se venge du jeune « gommeux » qu’elle submerge d’injures et, après moult recherches, rencontre un vieux monsieur qui, pour se faire plaisir et meubler sa retraite, a écrit un roman à compte d’auteur. Le « livre voyageur » est le moyen pour lui de communiquer avec ses lecteurs et de faire connaître sa prose.Si l’idée est généreuse, le scénario imaginé par Jim est assez alambiqué et se révèle un peu creux. Le dessin de Mig est « léché » à l’extrême. Dommage car le sujet du livre qui, tel le Phénix, renaît à chaque lecteur, est original et n’a été inventé aux États-Unis qu’en 2001 par un esprit éclairé et communautaire. (D.L. et H.T.)
Un petit livre oublié sur le banc ; 2
JIM, MIG