1937-1938, derniers mois de la guerre civile qui fait rage en Espagne, lâespace rĂ©publicain se rĂ©duit, mais des rĂ©sistants du port andalou Almeria, entre montagnes arides et « miroir de la mer », vont tenir jusquâau bout. Ce roman est le rĂ©cit des guerre : le narrateur, El Ingles le rĂ©volutionnaire, lâAllemand dĂ©serteur de la Luftwaffe⊠les combattants espagnols de toutes les obĂ©diences de la gauche, tous soudĂ©s par lâimpĂ©rieuse nĂ©cessitĂ© de battre le fascisme : « no pasaran ».
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Lâauteur, un Britannique qui Ă©crit en français, exalte le sacrifice de tous ces hommes, Espagnols et Ă©trangers des Brigades internationales, raconte leur guerre, leurs peurs et leurs doutes, leur amitiĂ©, et lâamour aussi qui donne plus de sens Ă leur combatâŠ. Il dĂ©nonce la passivitĂ© voire la complicitĂ© des gouvernements lĂ©gaux face Ă la violence fasciste. Il dessine quelques portraits vivants et colorĂ©s. Mais son rĂ©cit, qui nâĂ©chappe pas Ă un certain manichĂ©isme, apparaĂźt bien confus pour qui nâest pas au fait de la diversitĂ© et des oppositions idĂ©ologiques de ces combattants. LâĂ©criture entre rĂ©alisme cru, militantisme et dĂ©rision discrĂšte nuit Ă lâĂ©motion et la multiplication de phrases en espagnol, en anglais⊠ne facilite pas la lecture.