Un rouquin de trop (Waterloo 1911 ; 1)

GLORIS Thierry, ZARCONE Emiliano

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Dans des dĂ©cors parisiens relevĂ©s de fantastique, Duroc recherche un globe mĂ©tallique amĂ©ricain aux inscriptions antĂ©diluviennes mystĂ©rieusement disparu du musĂ©e des colonies impĂ©riales. Poivron, le conservateur injustement soupçonnĂ©, l’assiste dans sa quĂȘte effrĂ©nĂ©e, affrontant des ennemis impitoyables tout en se laissant sĂ©duire par la belle assistante rouquine.

TruffĂ©e de situations invraisemblables, pimentĂ©e d’anachronismes et de rĂ©miniscences impĂ©riales, cette uchronie censĂ©e se passer au temps du quatriĂšme empire – NapolĂ©on n’ayant pas Ă©tĂ© battu Ă  Waterloo – est lestement menĂ©e et laisse Ă©merger un humour discret. Dans ce monde, la rigueur impeccable des grands dĂźners cĂŽtoie l’orgie, et exige parfois de « laisser sa moralitĂ© dans sa poche ». Le graphisme dans lequel les couleurs dissimulent le trait et accompagnent le rythme des sentiments et des Ă©poques ne manque pas d’expressivitĂ©, et donne corps Ă  des personnages caricaturaux. Mais il reste difficile de se passionner pour cette aventure Ă  la narration embrouillĂ©e.