Lors de la fête de la mousson qui attire foule devant le temple, le ministre annonce que le maharadjah a perdu son oiseau bien-aimé et a décidé qu’aucun oiseau ne devait voler au-dessus de son royaume. Les gardes sont chargés d’éliminer tous les volatiles. Rahi choisit alors de quitter le pays en cachant ses deux oiseaux et les libère juste la nuit pour les laisser chanter. Arrivé aux frontières du pays voisin, il découvre que celui-ci s’apprête à attaquer le royaume. Rahi envoie ses oiseaux prévenir la fille du maharadjah.
Cet album à couverture cartonnée joue sur l’alternance et le contraste d’images apaisantes, empreintes de douceur, harmonie, poésie et de situations aux allures tragiques et guerrières. Le personnage égoïste et cruel du maharadjah tranche avec ceux de Rahi et de la princesse. Éclairée par des couleurs chaudes ciselées par l’omniprésence du noir et des décors réalisés à la manière des gravures sur bois, l’histoire est relatée sous forme d’un conte qui finit bien; Rahi rentre triomphant à dos d’éléphant aux côtés de la princesse et montre que les oiseaux sont d’habiles messagers susceptibles d’enchanter les enfants.