Un si joli monde

BERN Stéphane

Pierre Bonnard est responsable de la chronique mondaine « À la ville à la scène » du « Journal ». Jeune provincial, il a débarqué à Paris, aidé par l’une de ses tantes, ancienne attachée de presse, qui l’introduit dans ce milieu choisi. Il est grisé par les paillettes, les particules, la richesse apparente du Gotha et de la jet-set. Tout y passe : mariage somptueux, vacances à Saint-Tropez, réception dans les châteaux nouvellement acquis par des propriétaires dont le vernis mondain craque rapidement. Mais il reçoit des lettres anonymes qui le perturbent, censées lui ouvrir les yeux sur les turpitudes de ce monde… jusqu’au jour où il en découvre leur auteur avec stupeur.  Beaucoup de brio dans ce roman où l’auteur épingle avec élégance et humour toute cette “branchitude” parisienne. Mais le lecteur s’essouffle vite dans tout ce remue-ménage futile.