Un soleil d’enfer

Les premiers touchés sont le président des États-Unis et le chancelier allemand, en colloque à Camp David. Mais rapidement, « l’épidémie » s’étend, et des milliers de personnes sont malades, d’une forme foudroyante d’allergie. Même si le chef du FBI soutient la thèse de l’attentat biologique, les analyses tardent. Le responsable ne serait-il qu’un pollen, hybride d’un OGM « made in America » et d’un tournesol ? Collusion des services secrets et d’un grand laboratoire, coups tordus et manigances : la terreur rôde.  Thomas Abercorn, célèbre biologiste caché sous ce pseudonyme, pose toujours les mêmes questions (cf. La Protéine du Diable, NB février 2004) : les intérêts économiques et politiques d’un pays vont-ils réellement dans le sens de ceux de ses habitants ? Les techniques sophistiquées, ici celle des OGM, entraînent des problèmes éthiques et de santé publique pour l’avenir. D’une facture très classique et dans une langue simple, ce thriller écologique nous inquiète sur la moralité des dirigeants des pays riches et sur notre santé future.