Une affaire de famille (Urban vampires ; 1)

Une ville américaine avec gratte-ciels et lotissement aisé dans les faubourgs. Aujourd’hui Rosie, une belle brune, fait déménager sa famille –  la toute petite Vic – chez le toujours optimiste Nils – deux fils, l’ado Michael et le petit Tom.  Un changement de vie difficile pour Vic, qu’intriguent les mystérieux et menaçants coups de fil que reçoit Rosie, les piqûres qu’elle doit s’administrer en toute discrétion, et l’absence de Julia, sa grande soeur.

Premier tome d’une série dans lequel sont plantés le décor et les principaux personnages.  Le trait est net, le graphisme aux couleurs informatisées d’accès aisé. Le récit sur deux journées est linéaire, bien mené et se suit facilement. Il a toutes les apparences de la chronique de société, détaillant avec justesse les difficultés entre enfants inhérentes à toute recomposition familiale. Si le comportement de Rosie cache à l’évidence une dimension trouble, l’histoire ne fait aucune référence explicite au sang ou au vampirisme, d’où une certaine incompréhension face au titre de l’album que les tomes suivants lèveront évidemment. Difficile pour l’instant de se laisser emporter par cette Affaire de famille aux ennemis inconnus.