La famille semble heureuse et unie. Florent est un père aimant et la vie va calmement son cours. L’achat d’une 2CV, voiture devenue rare, déclenche la joie de ses enfants et le mécontentement sourd de sa femme. Cet événement lui révèle brusquement à quel point son couple s’est émietté. Décidant d’en finir avec l’hypocrisie, Florent abandonne les siens. Tout bascule alors pour la fratrie. Le bonheur, apparemment perdu, peut-il renaître ?
Dans un déroulement sans surprise, de courts chapitres condensent les émotions de chacun. Le « je » des trois enfants alterne avec le regard que posent les autres personnages sur ce qui s’apparente à un naufrage familial. Mâtinée de bons sentiments, l’histoire aux accents parfois naïfs ne convainc pas davantage que Passe un ange noir (NB mai 2008), malgré l’écriture fluide et légère d’Anne Bragance.