Une jeune infirmière dépressive, Elvira, vit en recluse au rez-de-chaussée d’une maison dont le premier étage est occupé par l’un de ses collègues. Elle passe son temps à surfer sur Internet, à visiter des sites de rencontres douteux et vit dans un monde fantasmagorique alternant tranquillisants, petits verres de Cognac, bains parfumés et commande de lingerie affriolante. Une angoisse intense s’empare d’elle lorsqu’elle apprend qu’un psychopathe dangereux trucide et dépèce des jeunes femmes qui lui ressemblent et qui, toutes, ont un rapport avec l’hôpital dans lequel elle travaillait. D’autant que lui parviennent des mails inquiétants… Brigitte Aubert, une fois de plus (Funérarium NB juillet 2002), se complait dans une atmosphère noire, sanglante, sadique, perverse. Les cadavres ont été découpés vivants. Il faut aimer ! De plus le récit est assez confus et embrouillé. On doit lui reconnaître cependant un certain art du suspense. La fin, très inattendue, rachète un peu ce médiocre polar.
Une âme de trop
AUBERT Brigitte