Catherine, une jeune Américaine fiancée à Charles, part à Venise achever sa thèse en histoire de l’art. Elle succombe très vite à l’atmosphère particulière de la ville, au charme de ses venelles et fréquente assidûment un café où elle rencontre Marco, un troublant gondolier. Ce dernier, qui prend une place de plus en plus importante dans sa vie, lui fait découvrir une synagogue secrète, cachée au coeur d’un palais. Le retour à New York devient de plus en plus incertain. La narratrice, confrontée à un dilemme amoureux, s’étend avec beaucoup de complaisance sur ses doutes et ses états d’âme, et ses atermoiements finissent par lasser. Pour pimenter cette intrigue sentimentale bien conventionnelle, l’auteur ajoute une touche de mystère avec l’énigmatique synagogue, mais le tout s’articule maladroitement. Ce roman un peu artificiel convie néanmoins à une plaisante promenade dans une Venise méconnue des touristes.
Une année à Venise
ELKIN Lauren