Quatre garçons de 6 à 12 ans, deux pères et autant de cultures font famille sans oublier aucune fête. Hanouka, Noël, Koanzaa font durer les plaisirs de fin d’année ; Halloween ouvre la maison et son jardin aux familles du quartier ; Thanksgiving permet de réunir d’autres membres de la famille. Seul le voisin se plaint – c’est le moins qu’on puisse dire – de leurs jeux bruyants et des ballons qui ruinent ses plates-bandes amoureusement fleuries. L’histoire est riche en péripéties glorieuses et ratages épiques mais tout ne va pas pour le mieux. Chacun est confronté à de nouveaux choix qu’il faut maintenant assumer. Se lancer dans la comédie musicale, parler de sa nouvelle école pour enfants précoces, interviewer le voisin pour un devoir – hélas, ou faire admettre ses nouvelles amies du CP pour ce qu’elles sont. Les pères, au bord de la crise de nerf face aux cavalcades, communiquent par petits mots sur le réfrigérateur ou autre endroit mieux ciblé. La fin est optimiste – mais qui se soucie de réalisme ? (R.F. et A.-S.D.)
Une année chez les Stevenson
LEVY Dana Alison