À l’occasion de l’anniversaire de ses cinquante années dans le paysage audiovisuel français, Michel Drucker (De la lumière à l’oubli, NB janvier 2014) relate par le menu les douze derniers mois de son activité, de juillet 2014 à juillet 2015, douze mois marqués par l’attentat de Charlie Hebdo, par la grave maladie de son très grand ami Michel Delpech et par l’arrivée de la nouvelle directrice de France Télévisions. Cet hypocondriaque, boulimique de travail, émeut parfois lorsqu’il parle de son père, médecin juif qui passa plusieurs années dans le camp de Drancy ; il agace lorsqu’il raconte ses angoisses inutiles et ses nuits d’insomnie, fait sourire avec certaines anecdotes liées aux tournages de « Vivement Dimanche » et lasse souvent lorsqu’il nomme toutes les personnalités qu’il a connues et qu’il a déjà nommées dans ses précédents livres. Le personnage est à l’image de ce que nous voyons sur le petit écran : gentil, lisse, affable mais sans surprise. (M.-F.C.)
Une année pas comme les autres
DRUCKER Michel