Une collection de trésors minuscules

Frédéric, la quarantaine, est un avocat réputé, amateur de tableaux, notamment impressionnistes. Sa passion pour la peinture l’amène à une situation financière plus que critique. Un héritage surprenant, venant d’un parfait inconnu – sorte de carte au trésor qu’il déchiffre avec l’aide de sa jeune assistante Pétronille – bouleverse entièrement sa vie, l’oblige à un retour sur lui-même et apporte un éclairage nouveau sur un secret familial autour du père disparu. C’est le troisième roman de Caroline Vermalle, qui a longtemps vécu à Londres où elle travaillait pour la BBC à la production audiovisuelle de documentaires. L’intrigue, parfaitement invraisemblable, tournant autour du thème père-fils, a des allures de conte et met en scène des personnages inattendus, originaux et sympathiques, formant une chaîne de solidarité émouvante. Les références aux Impressionnistes, à Monet en particulier, sont un des petits plaisirs de ce livre qui traite d’un sujet douloureux sous une forme très légère, happy-end à la clé.