Une confession

BURE Véronique de

Double récit plutôt que confession, ce roman, probablement autobiographique, entrecroise les souvenirs d’une longue amitié avec l’écrivain et académicien Jean Guitton et l’histoire d’amour fulgurante et désastreuse qu’elle partage avec un homme marié. La jeune éditrice des « Lettres » du philosophe a suivi le vieil écrivain jusqu’au bout de sa vie. Elle parle de son quotidien, de ses amis, de l’influence qu’il a exercée et qu’il exerce encore sur elle.

 

On est touché par la sincérité du discours, par le phrasé harmonieux et presque démodé, sans pathos, chargé de sensibilité d’une grande finesse et de naturel émouvant. Le texte est facile et les courts chapitres font de ce roman une jolie lecture.